Catégorie : réalisations

Vaudou et chaloupe est une marche sonore entre la Villa Rohannec’h et la plage du Valais à St Brieuc, réalisé suite à une résidence à la Villa Rohannec’h en 2018. Valentin Ferré a composé la bande son de cet itinéraire. A l’aide d’une sono portable sur batterie les participants de la marche sont les porteurs de ce sound system* mouvant. Les textes des narrations sont principalement issus de recherches dans l’ouvrage de Gaston Bachelard l’eau et les rêves, et plus précisément le chapitre les eaux nourricières. Sont cités : Jules Michelet, Edgar Allan Poe, Jean Giono.

Résidence du 30/05 au 11/06/17 dans le Refuge Tonneau pensé par Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret, Flaine.
Installation sonore de juillet à août dans le Refuge Tonneau et concert le 23/08/2017 sous Le Boqueteau de Jean Dubuffet, Flaine. Production Solarium Tournant et Centre d’Art de Flaine.

Participation à la radio locale et participative Radio One Bis. La radio diffuse depuis le sous sol de la Poissonerie à Schaerbeek dans la région de Bruxelles Capitale. Nous avons organisé, et organisé plusieurs émission de radio live dans une caravane itinérante lors d’événement public dans la région de Bruxelles.

Corners est une marche sonore, durant laquelle est diffusé des musiques enregistrées qui ont été composées pour y être interprétées. La marche a duré 3h, à commencer à 1900m et a fini à 2400m. La musique a été composée pour échanger avec l’environnement.

Camamia est une fable sonore réalisé à partir du livre l’Anneau fort de Nuto Revelli.
La fable à ensuite été enregistrer avec Caterina Brondello et Marinella Goletto toute deux habitantes de Rittana. J’ai réalisé une composition sonore pour projeter le spectateur dans l’univers de Camamia.
La fable est désormais diffusé sur demande 94,5 FM depuis le refuge Paraloup.

La version écrite de la fable a été distribué dans les boites aux lettres des maisons de la vallée attenante au refuge grâce à l’imagination et à l’aide de par Raphael Pirenne et Béatrice Bailet.

Composition electro-acoustique réalisé en résonance à l’oeuvre C’est en chantant le nom de tout ce qu’ils avaient croisé en chemin[…] qu’ils avaient fait venir le monde à l’existence de Capucine Vever. 

Yet another hole I didn’t know about /// À la Conquête de la Nouvelle Californie est une déambulation urbaine conçue par Capucine Vever avec laquelle j’ai collaborée sur la conception sonore. L’œuvre s’adresse à un auditeur-marcheur, elle consiste en l’écoute épisodique de créations sonores immersives se déclenchant en fonction de sa position géographique.

Nohole est constitué d’extraits provenant du terril d »étain d’Abbaretz, déposés sur une zone de terre bleue situé sur l’ancienne mine de Galène de Pont Péan, cette dernière étant polluée aux engrais. Nohole est un hommage à la tentative expérimentale de forage nommée Mohole dont le but était de traverser la croûte terrestre pour atteindre le manteau terrestre.

Ensemble d’oeuvre conçu lors de la résidence Géographie Variables avec Capucine Vever à l’Ecole des Beaux arts de Lorient en 2013.

L’ensemble des oeuvres que nous avons réalisées lors de notre résidence de deux mois à la Pommerie est rassemblé sous le projet nommé Les Rémanents. Les Rémanents constituent en sylviculture, l’ensemble des restes de branches ou de troncs mal conformés, abandonnés sur les exploitations forestières du fait de leur faible valeur commerciale. Ils jouent un rôle important dans le cycle de re-génération des forêts; le bois mort étant primordiale pour la production de l’humus forestier, du cycle du carbone, et des équilibres écologiques. Un phénomène ou un élément est dit rémanent lorsqu’il perdure dans le temps, après la disparition de la cause qui l’a mis en place. Par extension, nous nous sommes autant intéressés aux restes d’arbres, à l’empreinte que la forêt produit sur le paysage, et aux espaces délaissés ou abandonnés liés à l’exploitation forestière sur le plateau de Millevaches.

La pièce sonore Junk Loop prend comme point de départ la notion de pollution invisible dont les sols de l’Ile de Nantes et du Jardin C ont été victime suite aux nombreux chantiers navals du XXieme siècle. Par un simple principe d’élévation du regard, l’œuvre s’est intéressée à un phénomène de pollution invisible depuis la Terre mais pourtant bien réel, celui de la pollution spatiale. Conçu avec Capucine Vever.

Ouverture d’un espace temporaire dans le quartier des Marolles à Bruxelles. Une série de rencontres et d’ateliers visant à repenser et se réapproprier les espaces publics en réinventant nos propres règles du jeu ont eu lieu. Le projet s’est construit au fur et à mesure des contributions, en collectant les intentions, les manques et les désirs des visiteurs habitant le quartier. Les participants sont invités à partager leurs expériences, recettes et savoir-faire spécifiques: leurs idées seront prises en compte, compilées, croisées, cartographiées. Cette matière collective a servi dans un second temps à reformuler nos usages des espaces communs.

Pour coloc #4 l’espace de dialogue commun est un instrument/un scénario qui utilise l’espace en tant que partition. L’architecture de 019 est prise comme prétexte pour expérimenter différentes manières de faire et défaire des transmissions ouvertes, pendant une courte résidence et un événement public.

coloc est la proposition d’un projet de dialogue qui prend la forme d’une cohabitation artistique dans un espace donné. Des artistes sont invités à partager l’ espace de création. La notion d’espace est redéfinie à l’occasion de chaque proposition et elle varie d’un lieu physique à une situation réelle ou imaginaire. coloc invite plusieurs artistes à voyager avec un bagage à main, à séjourner pour une période limitée dans une ville qui leur est étrangère et à mettre en discussion la notion de processus créatif et sa formalisation.
coloc est un dialogue initié par Francesca Chiacchio et Michela Sacchetto.

Lors du workshop la Régie, organisé conjointement par ultralocal & Superstrat, le public fut invité à 00h00 sous le pont de la Courouze à Rennes, à venir écouter un concert dans lequel deux voitures partaient de deux points opposée au public en bloquent leur klaxon. Le public a écouté autant le silence qui habite cet espace que les deux klaxons qui sont venu apparaitre dans ce silence puis qui ont disparus sous leur yeux. Le pont faisait office de caisse de résonnance. Ici l’auditeur est statique mais la source sonore est en mouvement.

Ici le silop fut à proprement parler un corps résonnant. Après une étude des caractéristiques acoustiques de ce dernier, une composition de musique à son continu en a découlée. Une enceinte portative et un micro hf ont aussi servis à générer des larsens génératif entre deux hangars. Jouée en pleine air et à faible volume, la composition laissa beaucoup de place aux sons envirronementaux. Ainsi oiseaux, tracteur &  mobylette sont venu côtoyer l’écoute durant le concert.

Ce dispositif de concert traduit les champs magnétiques générés par des ampoules à économie d’énergie en son via des postes de radio réglés sur les grandes et courtes ondes. Le son varie selon la partition entre radios étrangères, stridences inattendues, champs magnétiques, phénomèques éléctromagnétique non déterminé, ou grésillements lointain.

Véhicule Particulier est un label de musique pour voiture initié en 2011.
Le label propose un catalogue de compositions sonores destinées à être écoutées à l’intérieur de modèles précis de véhicules. Chaque composition sonore est élaborée avec et pour ceux-ci. L’unique contrainte de composition proposée par le label est de faire dialoguer la musique enregistrée avec les propriétés acoustiques de la voiture. L’artiste choisit alors des conditions d’interprétation que le conducteur-interprète devra remplir au cours du concert, au sein de son véhicule. L’oeuvre existe lorsque la composition est jouée en situation de conduite, dans les conditions définies par le musicien.

ultralocal est né à la suite de la découverte d’un lieu inoccupé depuis plus de 30 ans dans le 18ème arrondissement de Paris. Initialement dédié à l’activation de cet espace, il s’en est rapidement émancipé et s’attache dorénavant à accueillir et déplacer des pratiques artistiques au travers des questions relatives à la production, la mise en exposition et la circulation des œuvres.

Une partition écrite mettait en activité l’acoustique particulière de ces tubes en dépôt de manière cyclique et désynchronisé. Le tout se mélangeant au sonorités environnante de cette zone portuaire. La vidéo relate la vision d’un spectateur se baladant dans l’espace de concert sans la présence des musiciens. Seul le son du concert habite cet espace.

Concert pour Peugeot J9 bétaillère à l’arrêt. Une composition contextuelle à été interprété lors d’un concert public dans une grange à Janzé. Le système de sonorisation inséré à l’intérieur de la bétaillère, le véhicule faisait office de caisson de résonance. Cette vidéo fais partie de TALWEG, elle tente d’archiver plusieurs localité et déplacements vécu par les participants du workshop sur le territoire de l’Île & Vilaine.

Durant une semaine, j’ai arpenté les landes en friches de la mine de galène de Pont Péan. J’y ai récolter un ensemble d’objets hétérogènes, reste de passage et d’activité sur la zone. J’ai ensuite ramener quelques éléments neuf ( tasseaux, bombe de chantier, rubalise ) afin de suggérer une annexation de la zone. Un chantier fut lancé. Les éléments récolté sur place m’ont servis à construire le mobilier intérieur ( cheminée, pot de fleur, antenne, banc). Une rencontre fut marquante durant cette semaine : les voisins qui habitaient l’ancienne maison de l’artificier, qui sont venu rencontrer leur nouveau voisin. La visite fut courtoise & curieuse. Après deux semaines sur place, je suis venu enlever les tasseaux et la rubalise, afin de ne laisser au sol qu’une ruine d’habitat.

Superstrat s’est occupé de la galerie du 48 à Rennes durant deux saisons. de 2012 à 2013. Exposition, performances, ateleir partagée, concert de musiques experimentales ont été programmées.

Lors d’un trajet bouchonné en autocar sur une route pleine d’ornière du Costa Rica entre Alajuela & San José, j’ai utilisé un carnet et un stylo à la manière d’un sismographe. Un paysage relatant les acceleration et les attentes a ainsi été créé.

photographie de dessin, papier, stylo bic, appareil photo, ordinateur, 2010

Le spectateur s’assoit sur le plateau du théatre face au gradin. L’espace est plongée dans une épaisse fumée artificielle, des vidéoprojecteurs font face au spectateur. Les faisceaux de lumière des vidéoprojecteurs passant dans la fumée prennent corps à la manière de laser. Avec l’observation des lumières de sécurité le paysage généré peut faire référence à une vision de galaxie. Des hauts parleurs sont disséminé dans les hauteurs du théâtre afin de rendre compte du volume d’air du théâtre. La séance possède un début et une fin. Un montage narratif et incohérent réaliser par film footage et cut up est diffusé.

L’OEil d’Oodaaq a invité quatre artistes et duos d’artistes à créer une installation audiovisuelle d’ensemble à partir de leurs dispositifs respectifs : téléviseurs modifiés, hautparleurs détournés, postes de radio amplifiant les champs magnétiques, logiciels et modulateurs de son faits maison. Le spectateur pénètre dans l’obscurité. Les installations se révèlent alors à coups de flashs lumineux qui dessinent les contours de l’espace. Le spectateur est invité à s’arrêter sur l’espace balcon de la galerie, le temps de s’habituer à l’obscurité et de découvrir l’installation dans son ensemble avant de pénétrer dans l’espace et de découvrir les différentes installations une à une. Il devient alors partie prenante de l’installation, son corps devient, comme tous les éléments de l’espace, corps de résonance. Le son n’est ici ni musique ni bruit, mais expérience sensorielle. Spatialisé, il devient texture, matière sculptée par les artistes, qui à son tour sculpte et module l’espace environnant. Les sons se fondent et se confondent, dans un jeu de va-et-vient et de dialogue sans cesse renouvelé. Les artistes créent un véritable paysage sonore qui évolue par nappes et par couches successives, tout en étant ponctué par des phénomènes sonores parasites, émanant d’ici et là, traductions des ondes électriques présentes dans l’air. L’environnement sonore est manipulé en continu par les artistes, avec certains moments performatifs qui se rapprochent de la forme du concert.